Agent Carter

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Il me semble que je n’ai pas écrit sur Marvel depuis un petit moment, non? Il est grand temps de s’y remettre avec une demoiselle qui bouffe le petit écran; Agent Carter!

 

Pour remettre les choses dans leur contexte, parlons d’abord des Marvel One-Shots, une série de très court-métrages de 5 à 15 minutes, dans l’univers cinématique Marvel et produis uniquement pour les DVD des films du même univers. Les deux premiers nous présentait une journée typique dans la vie de Phil Coulson, agent du SHIELD. Le troisième, un couple découvrant par hasard une arme extraterrestre peu après la victoire des Avengers. Le quatrième… j’y viens dans un instant. Et enfin, le cinquième mettait en scène Trevor Slattery, le faux Mandarin, en prison après les événements d’Iron Man 3.


All.One.Shots

 

Dans le quatrième court-métrage, d’environ 10 minutes et disponible sur le DVD d’Iron Man 3 (ou en ligne, soyons honnête), on y suit Margaret « Peggy » Carter, qu’on a déjà vu au côté de Captain America dans the First Avenger, ainsi que dans the Winter Soldier. Une année après que Steve Rogers ait triomphé du Red Skull et disparu dans les profondeurs de l’océan, Peggy travaille toujours à la Strategic Scientific Reserve (SSR). Mais elle n’est pas reconnue à sa juste valeur, et lorsque les autres agents quittent le bureau pour un petit verre, elle répond à un appel urgent et décide de s’occuper de la mission elle-même. C’est évidement un franc succès et elle reçoit peu après un coup de fil de son ami Howard Stark, le père de Tony « Iron Man » Stark, qui lui propose de prendre le contrôle des prémices de SHIELD.

 

Inspiré par cet excellent one-shot, la série Agent Carter reprend les mêmes bases; en 1946, Peggy Carter est un agent de la SSR et, malgré son expérience et ses aptitudes, reste toujours sur le banc de touche. Car la vie normale reprend doucement son cours… en d’autres termes, les hommes reviennent au pays et les femmes, qui, pendant la seconde guerre mondiale, faisaient tourner l’économie, doivent laisser leur place. Mais lorsque des inventions « à ne pas mettre entre toutes les mains » d’Howard Stark se retrouvent sur le marché noir, ce dernier est accusé de trahison, et la SSR lancée à ses trousses. Peggy est sa seule chance, et devient donc un agent double, récupérant les machines infernales du génie, aidé par son majordome – Jarvis, petit clin d’oeil pas subtil à l’intelligence artificiel d’Iron Man – tout en gardant un œil sur les progrès de ses collègues, de l’autre.

 

Et vous savez quoi? C’est vraiment bien! C’est fantastique, même. J’adore Agent Carter!

 

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Peggy est un personnage qui cartonne;  jouée par la trop peu connue Hayley Atwell – la même actrice qui jouait dans les Captain America et le court (ce qui est assez rare pour le souligner) – l’agent Carter est James Bond en robe bleu nuit. Non, les deux espions sont anglais, mais Bond prie tous les soirs pour ressembler à Peggy Carter. Elle ne souffre donc pas de la maladie du héros télévisé, j’entends par là qu’elle est efficace en tout temps et non pas juste quand le script de l’épisode l’exige. Ceci s’explique peut-être par le fait que la série ne comptera que 8 épisodes et qu’une seconde saison n’est pas encore annoncée; on rentre directement dans le vif du sujet et on limite ainsi les épisodes de remplissage.

 

De plus, on ne peut nier que lorsque l’univers cinématique de Marvel soufflera sa dixième bougie, nous aurons eu droit à une vingtaine de films, mais une seule et unique production avec une femme dans le rôle principal; Captain Marvel. Heureusement Agent Carter veille, avec une Peggy attachante, sensible mais pas sentimentale, et surtout incroyablement capable. Une fois de plus, Marvel – merveilleux Marvel – prend les devants. Désolé DC, il ne fallait pas  attendre aussi longtemps pour sauter à l’eau. En 2017, il va falloir que Wonder Woman pulvérise le grand l’écran, si vous voulez garder un semblant d’importance au panthéon des héroïnes.

 

Agent Carter est une série qui mérite toute votre attention, et si je n’ai pas encore réussi à vous convaincre, l’image ci-dessous – qui je trouve d’une simplicité sublime, rappelant les publicités des années 50 avec une touche de modernité – est mon dernier espoir.

 

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One comment on “Agent Carter

  1. Bien que n’ayant vu que le one shot pour le moment, j’aimerais, tout de même, déjà donner un peu mon avis. Ce que j’ai trouvé très fort, c’est qu’il rebondissent très bien sur l’atmosphère de seconde guerre dans lequel nous avait plongé « Captain America: The first Avenger », mais plutôt que de traiter de guerre comme le faisait le film du Cap, cette série se penche plus sur le rôle de la femme dans la société d’après guerre, quand les femmes devaient se battre pour conserver leurs acquis sociaux, durement gagnés durant la guerre, Agent Peggy Carter mène donc un double combat, d’une part contre les méchants, mais d’autre part contre les gentils… qui ne voient pas d’un bon oeil (1946) que des femmes aient des postes à responsabilités!

    Tout ceci est traité de manière non cliché, non larmoyante, et Peggy, plutôt que d’être une femme en détresse, nous donne une bonne leçon d’héroïsme en étant la première de l’univers Marvel à être aussi efficace que John Wick!

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