GOTHAM – S01E02

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SPOILER ALERT !!!

 

Si vous ne suivez pas Gotham, ou si vous attendez  la série en français à la télévision (pauvre de vous), passez votre chemin.

 

On commence par le jeune Wayne qui teste ses limites avec une bougie. Alfred voit sa main brûlée, et se comporte comme un nouveau père paniqué en secouant Bruce violemment. Je comprend la réaction que la production voulait, la peur de se retrouver soudainement à s’occuper seul d’un enfant… mais tout ça ne ressemble pas au majordome que nous connaissons. Il a pris soin de Bruce depuis sa naissance! Et pour moi, Alfred, bien qu’il le considère comme son propre fils, n’aurait jamais l’audace de porter la main sur lui (#NotMyAlfred).

 

On retrouve ensuite Selina Kyle (que ses amis appellent Cat, soit dit en passant) qui assiste encore une fois passivement à un crime. Alors qu’elle traine avec d’autres enfants sans abri, un homme et une femme très « posh » anglais se présentent à eux comme représentants d’un programme pour enfants défavorisés, les attirent avec des sucreries (ils ne sont pas futés ces mômes) et les kidnappent en les droguants avec une aiguille. Catwoman s’échappe, mais les kidnappeurs tuent un sans papier qui tente d’aider les jeunes victimes.

 

Gotham.S01E02

 

L’affaire se retrouve sur les bras du détective James Gordon. Heureusement, car les flics de Gotham sont fichtrement incompétents. On apprend vite que les enfants défavorisés kidnappés sont nombreux, mais bien sûr tout le monde s’en fout. « Eh t’es à Gotham ici, rien à foutre des autres, c’est chacun pour soi! » J’adore cette ville, fictive soit-elle.

 

Pendant un interrogatoire, son partenaire, Harvey Bullock, toujours prompt à la colère, menace de tabasser un suspect. Parce c’est son droit en tant que flic! Il bouscule un collègue, et lorsque celui-ci le traite de clown, il le tarte. Je ne sais pas trop si c’est un clin d’oeil au joker ici, mais ça n’a pas grand sens, à moins que Harvey Bullock soit le futur tueur fou…

 

On retrouve Oswald Cobblepot, dans ses vêtements émaciés, une jambe inutile, trainant la savate au bord de la route. Il se fait récupérer par deux autostoppeurs, et – les yeux fous – leur avoue son plan de revenir à Gotham plus fort, plus malin. Ils ont le malheur de se moquer de sa démarche et Oswald massacre le passager à coup de tessons. Pendant ce temps, dans la ville corrompu, Fish Mooney et Carmine Falcone se rencontre pour parler business. Et plus précisément de l’état de l’empire Wayne et de qui en héritera. La conversation dérive sur feu le pingouin, sensé nourrir les poissons à l’heure qu’il est, et ce qu’il a avoué au parrain à propos des plans de Mooney pour le renverser. Avant de partir, le mafieux lui fait bien comprendre qui est le boss en tabassant un boy toy de Mooney.

 

Je fais une parenthèse ici, juste pour parler de la conversation entre Fish et Falcone, car il fait une remarque sur les relations de l’empire Wayne et de la famille Falcone. Je trouve ça assez intéressant, si c’est bien une idée que la série développe dans le futur, à savoir que les Wayne étaient corrompus, car les parents de Bruce Wayne ont toujours été présentés dans les dessins animés et les films comme des saints irréprochables et je trouverais rafraichissant de briser cette image dans une série qui prend déjà pas mal de liberté. 

 

Gordon, de retour chez lui, discute de l’affaire avec Barbara. Elle appelle la Gazette de Gotham pour rendre publique le kidnapping des enfants. Le commissaire leur ordonne de boucler cette affaire, et, grâce à Edward Nygma, ils retrouvent le fournisseur des criminels. Nos deux flics se pointent au moment où le fournisseur et les deux kidnappeurs ont quelques différences de point de vue. Les trois groupes se tirent dessus, l’homme et la femme « posh » parviennent à s’enfuir.

 

Et tout est bien qui finit bien, et le maire fait un beau discours sur l’importance de prendre soin des enfants sans abri, et elle est belle la vie… Non. Non, elle n’est pas belle. Parce qu’on est à Gotham, et que la solution du maire est de rassembler tous ces mômes éparpillés partout dans la ville (et dont Cat fait partie) pour les fourrer dans un centre de correction. La prison, en somme. Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai, car ceux qui sont encore petits et mignons seront balancés dans des orphelinats pour attendre d’éventuels parents adoptifs.

 

Cat se fait donc embarquer pour le centre de correction, mais les kidnappeurs prennent le contrôle du bus et ramènent dans leur QG plein de sang frais. La jeune Catwoman parvient à s’enfuir dans une chouette scène mettant bien en scène la furtivité de l’héroïne de comics. Elle arrache même les yeux d’un garde! C’est pas très furtif, mais ça marche bien. Elle se fait quand même choper, mais James Gordon est là pour sauver la veuve et l’orphelin. On retrouve brièvement notre pingouin préféré, qui vit maintenant dans une caravane pourrie, alors qu’il tente d’obtenir une rançon pour l’autostoppeur encore vivant. La mère de ce dernier n’a pas l’air d’en avoir grand chose à faire et lui raccroche au nez. Gotham Power!

 

Retour au commissariat, où Selina – pardon – Cat (oui, donc elle confirme dans cette scène qu’elle préfère être appelée Cat, en fait), force un policier à appeler le détective Gordon sous la menace de crier au pédophile. You go girl! Lorsqu’il arrive, elle avoue le suivre depuis un moment, qu’elle sait qu’il n’est pas un flic ripou et qu’elle est parfaitement au courant de sa connexion avec le jeune Bruce. Elle lui fait donc une proposition, si James arrive à faire en sorte qu’elle ne soit pas envoyée en prison, elle lui avouera l’identité du meurtrier des parents Wayne. Le criminel portait un masque, mais Cat a très bien pu le suivre après le double meurtre pour apercevoir son visage, ou alors elle joue avec le pauvre flic… On verra la semaine prochaine.

 

 

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