Comme j’ai récemment vu le nouveau Mad Max: Fury Road (et que j’y ai pris mon pied comme ça ne devrait pas être permis) et puisque je parlais de Kung Fury en début de mois, je me suis dit qu’il était peut-être temps de discuter d’un autre film post-apocalyptique « à la 80s » et que j’attends avec impatience. Un film très différent mais qui prend place dans un univers sinon identique, au moins similaire.
Eh non… ce type tout droit sorti d’un cauchemar enfantin n’est pas un méchant de Mad Max, mais bien un personnage du film dont je vais vous parler; Turbo Kid.
Ce dernier prend place dans le monde post-apocalyptique de 1997 – si, si, vous avez bien lu! L’eau est devenue une denrée rare après des pluies d’acide continues et tout le monde se déplace maintenant en bicyclette. Turbo Kid est un hommage à la nostalgie du cinéma d’aventure des années 80 où l’on va suivre un adolescent orphelin, qui, après sa rencontre avec Apple, va se retrouver forcé à devenir le héros qu’il a toujours voulu être et sauver la fille qu’il aime des griffes de ses tortionnaires.
Turbo Kid est une coproduction Canada/nouvelle-Zélande, dans laquelle, malgré une distribution largement composée d’illustres inconnus, on peut noter la presence de Jason Eisener à la production, qui avait donné sa chance au film déjanté Hobo with a Shotgun, ainsi que la participation bienvenue de la trop peu connue Laurence LeBoeuf et de l’éternel villain Michael Ironside.
Le film a connu un franc succès au festival Sundance et sera projeté pour la première fois en Suisse début juillet dans les salles du NIFF à Neuchâtel.