Ce week-end, c’était LABEL SUISSE. Je n’ai pu m’y rendre que samedi à mon grand désespoir. En effet comme je le dis dans la vidéo, j’avais des obligations; c’est pas tous les jours qu’un membre de ma famille se marrie, et même si les mariages, d’une part j’y crois pas, et d’autre part j’en ai rien à foutre, je me devais d’être présent… mais c’est pas le sujet.
Donc je suis très en retard pour vous écrire cet article et j’ai déjà partagé la vidéo depuis quelques jours, mais je me devais de revenir quelque peu sur cet événement. Tout d’abord, qu’est-ce que LABEL SUISSE? C’est un festival qui a pour but de promouvoir la musique suisse. Je sais qu’en dehors de nos frontières, on est surtout connu pour notre chocolat, nos montres, nos banques et notre interdiction des minarets. Mais heureusement la Suisse produit beaucoup d’autres choses que je juge nettement plus intéressantes. En matière de musique, du coup, nous n’avons rien à envier à nos voisins français. Je ne parlerais pas de nos voisins allemands, parce que niveau électro, c’est clair qu’ils nous défoncent vite fait!
Tous les deux ans, pendant trois jours, en plein coeur de Lausanne, LABEL SUISSE organise des concerts gratuits et cela en programmant uniquement des artistes suisses. Et oui, cela permet de remplir aisément les trois jours de festival, car niveau musique, on a ce qu’il faut! Je vais donc vous faire une petite liste de tous les artistes programmés qui avaient déjà mon attention avant le festival:
William White: le chanteur de Liz Libido, un groupe pop qui avait fait pas mal de bruit à la fin des 90s, William White a ensuite décidé de s’orienter vers une carrière solo et je me souviens avoir acheté l’album Undone sorti en 2005, un album métissé que j’avais pris énormément de plaisir à écouter et que j’aime beaucoup redécouvrir de temps en temps. Car il est plein de surprise… on saute de la pop mielleuse au rock en passant par le reggae, et tout ça dans une homogénéité surprenante – le tout porté par la voix chaleureuse et caressante de William White. Le comble dans tout ça, c’est qu’il fête cette année ses 10 ans de carrière solo… et que je n’ai toujours pas été foutu de le voir une seule fois en live.
Stress: je mettrai pas de lien pour Stress. Premièrement parce que je trouve que c’est un gros boloss, doublé d’un opportuniste. Pour moi un rappeur perd toute crédibilité lorsqu’il décide de faire des pub pour des centres commerciaux. En plus, je le trouve très profiteur dans son genre parce que – sérieux – qui va te contredire ou te clasher quand tu écris une chanson sur l’écologie… Bon, c’est que mon avis et peut-être que je passe à côté de quelque chose, mais je ne pense pas. Comme je n’aime pas critiquer un choix de programmation musicale sans proposer autre chose, je vous fait une petite liste de rappeur suisse que j’aurais programmé à sa place: The Labrats Bugbands / Robert Roccobelly / La Gale… et ça c’est juste les trois premier qui m’ont sauté à l’esprit.
Anna Aaron: Je connais pas trop bien ce qu’elle fait, mais je sais que son succès est grandissant, et que mes amis mélomanes m’en parlent régulièrement. Ça fait un moment que je me dis qu’il faut que je lui porte une oreille plus attentive, mais je n’ai pas encore trouvé le temps (on a tellement de trucs à écouter par chez nous).
Mama Rosin: c’est un groupe de Rock Cajun. Je sais, c’est étrange des suisses qui se prennent pour des rednecks du sud des états-unis. Mais une fois sur scène, très vite, on ne se pose même plus la question, on est presque instantanément transporté en Louisiane et on se retrouve à taper du pied avec entrain!
The Chikitas: fichtre, je ne les ai encore jamais vu en live et ça m’a percé le coeur quand j’ai vu que je ne pourrai pas les voir… Les Chikitas, c’est les White Stripes… (le seul truc que les White Stripes ont en plus, c’est la bite de Jack) Elles nous prouvent – si ça restait encore à prouver – qu’on a pas besoin d’un pénis pour faire du rock qui tache, qui crache, qui insémine tout sur son passage! Ces miss sont tout ce qu’il y a de plus puissantes. Tout le bruit qu’elles sont capable de faire alors qu’elles ne sont que 2 m’a toujours impressionné! GIRL POWER!!
Polar: ah Polar, toi et tes belles ballades. Une présence, un charisme, une voix… Qu’il soit accompagné par son groupe ou qu’il soit seul, Polar ne laisse jamais le public indifférent. Sa musique est belle, sensible et subtile, un artiste à fleur de peau qui me remplit les oreilles depuis plus de dix ans maintenant, je pense… magnifique!
The Young Gods: je vais pas développer ces gars sont des monstres sacrés, des légendes vivantes de la musique suisse, et j’ai bien trop peur d’écrire une bêtise pour développer!
Kadebostany: un son carré et puissant tout en restant fin et délicat, des rythme parfois presque militaire, une chanteuse à la voix enchanteresse qui tout aussi à l’aise dans les mélodies aériennes que dans les chant colériques et saccadés proche du hip-hop… Non content d’avoir créé un univers musical unique, honnête et personnel, Kadebostany traite aussi son image avec le plus grand soin – vraiment allez voir leurs clips ça vaut vraiment le détour.
Tweek: je me rappelle quand les membres fondateurs de se groupe Oni et Epik faisaient trembler les murs de la salle communale de Nyon, puis ceux de l’usine à Gaz, il y a de ça déjà 15 ans… fichtre, ça ne nous rajeunit pas tout ça. Je n’étais pas très fan d’eux à cette époque… mais ils m’ont totalement mis sur le cul quand ils ont fondé Tweek! Ils font ce que je reproche aux autres rappeurs de ne pas faire. Ils font du Hip-hop, certes, mais ils n’en oublient pas la musique au profit du texte pour autant… Tweek, c’est funky, ça groove et leurs flows viennent se poser dessus avec brio! Merci les gars de ramener des instruments dans le Hip-hop! Ah oui et leurs clips déboitent bien aussi!
The Animen: je sais pas trop quoi en dire, si ce n’est que pour ce que j’en ai entendu, j’aime beaucoup. Du bon rock pop en tout les cas.
Primasch: menés par un violoniste ahurissant qui s’amuse à aller jouer dans le public, un peu à la mode des musiciens de restaurant des Balkans, en se plaçant face au membre féminin du public en les fixant profondément dans les yeux sans s’arrêter de jouer pour autant … +20 point de séduction! Primasch, c’est du Rock Balkanique qui déboite. Je n’ai jamais vu le publique rester statique lors d’un de leurs concerts. Leurs amour de la musique et de la fête étant bien trop contagieux! Longue vie au Rock, longue vie aux orchestre de musique balkanique, et surtout longue vie à Primasch!
Henri Dès: le chanteur pour enfant le plus connu de Suisse, tellement de succès qu’il a même réussi à s’exporter un France, fait trop rare pour un musicien suisse… Pas grand chose à dire si ce n’est qu’il a bercé mon enfance… parce que des fois Brassens, c’était un peu trop pour moi. Je vous parlerais sûrement de son fils un de ces quatre, parce que c’est une personnalité très intéressante de la ville de Lausanne!
The Rambling Wheels: je sais pas trop comment les décrire et je commence à fatiguer, mais c’est très beau ce qu’ils font!
Bastian Baker: la petite star montante de la musique suisse, ce petit enfoiré est même en train de s’exporter… J’aime pas sa musique, mais ça se voit que ce type bosse comme un dingue, et ça je respecte! En plus à la base, il était hockeyeur professionnel… belle reconversion. Et il est encore tout jeune, donc je mets tout ce que j’aime pas dans sa musique sur son manque de maturité artistique, en espérant un jour pouvoir dire d’un de ces album, ça y est le petit Bastian est devenu grand!
Hell’s Kitchen: je saurais plus vraiment comment les décrire parce que je les ai pas revu jouer depuis super longtemps… mais il m’avait laisser un super souvenir quand je les avais vu au Vernier sur Rock en première partie de je sais plus trop qui… Il y avait Popa Chubby après et la tête d’affiche je m’en rappelle pas… c’est vous dire si j’avais aimé le concert d’Hell’s Kitchen.
Carrousel: bon je fatigue, vous avez qu’à cliquer sur le liens pour aller écouter.
Solange la Frange: je connais pas assez bien pour en parler correctement, mais c’est un groupe très actif sur la scène lausannoise, depuis de nombreuses années.
Verveine: je l’ai vue en concert il y a pas longtemps, quand Syndrome WPW était allé jouer près de Willisau. C’était bien planant et la miss est toute seule avec son micro et sa musique, peu-importe, elle a suffisamment de charisme pour occuper la scène sans qu’on ne ressente un vide quelconque, au contraire elle nous rempli de bonnes vibrations.
Pour conclure, je vais faire une liste de tout ceux qui auraient selon moi mérités une place à LABEL SUISSE.
Syndrome WPW / The Labrats Bugbands / Robert Roccobelly / La Gale / Disagony / Metzger & Bauer / Welington Irish Black Warrior / The Wild Guys / Cheyenne / Lovegoers / Adieu Gary Cooper /9PM / LODD / Belly Noise / Coconut Kings / Ass Of Spades / Bagheera / June Deville / Boy / Beauregards Boys / Skirt / Kera / Jibcae / EtLesAutresQueJOublie